
estre à venir
Ludmilla Cerveny crée des espaces de l’intérieur, son intérieur : un théâtre intime à l’esthétique mesurée qui attend ses acteurs. Maisons à vivre, plateformes où se lover, où se cacher, où s’exposer, elles sont structures fragiles et révèlent des lieux secrets, des espaces fermés, révélés, en attente. Entourées de déserts, des étendues intrigantes complètent son langage : natures mortes ou terribles, qu’elle seule habite, ou qui l’habitent. A travers ce jeu d’espaces physiques ou représentatifs, du dedans ou du dehors, elle interroge la notion d’habiter mental et par là sa relation à elle même et au monde.
Julien Rubiloni, avril 2016
Ludmilla Cerveny construit des images. Ni dessins, ni photographies, l’artiste joue avec le vocabulaire propre à chacune de ces techniques pour créer son propre langage formel et esthétique. Chacune de ces images est construite par une succession de plans plus ou moins abstraits, dans lesquelles la lumière et les ombres jouent un rôle déterminant et nous confrontent à un espace intérieur, replié sur lui-même, que nous observons depuis l’extérieur. (suite du texte d’Alex Chevalier >)